J'ai eu beaucoup de chance... l'électricité est revenue vers 15h00 hier... ! Chouette ;-)
Mais vu le temps qu'il a fait, on peut remercier ces gens d'ERDF qui n'ont pas du chômer... et ne chômeront pas aujourd'hui non plus !!!
Et aujourd'hui, lundi, devinez ?!? eh oui !!! c'est plein soleil et pas un souffle de vent...
ça va pas mal grincer des dents à l'embauche ce matin !!!
Pour nous, l'hiver se prépare... la Porsche ne va pas tarder à entrer en hibernation sous sa bache mais on y a encore travaillé et il y aura bien deux ou trois séances avant l'interruption.
Le bilan ??? Pour l'instant on est vraiment satisfaits... A raison d'une (petite) journée par semaine, et vu l'état dans lequel se trouvait le machin, ben... c'est pas si mal, finalement ! En tout cas, on est contents !!! et ça, c'est comme ce crétin de soleil d'aujourd'hui : ça réchauffe !
Mais je papote, je papote... mais on en est où, finalement ?
Et bien dans la mesure où les soubassements sont achevés et que la trêve approche, il convient de penser à protéger tout ça...
Au fur et à mesure des réparations, les tôles ont été traitées au Rustol par mon père, ce qui est une bonne chose, et une légère couche de peinture noire a été posée au pinceau, ce qui est bien dans la mesure où cette peinture est évidemment conçue pour être appliquée à même la tôle nue (pas évident du tout).
Tout ceci va dans le bon sens, mais, maintenant, il convient d'achever cet "préparation" avec l'application d'une couche d'anti-gravillons, le fameux "Blackson" qui, lui-même, n'est rien de plus qu'une marque parmi les autres...
En ce qui nous concerne, c'est une autre marque, mais c'est exactement la même chose...
Le "pistolet" est visible sur cette image et montre que ce genre de produit est projeté par un matériel à sussions (le même que celui utilisé pour l'injection de cire "corps creux") tandis que les produit peinture sont appliqués par des pistolet à gravité, le bocal étant situé au dessus du mécanisme.
La tôle nue n'accepte que peu de produits à l'adhérence, dont le mastic, l'anti-gravillons, certaines impressions ou apprêts (pas tous), et quelques peintures (pas toutes)...
Encore faut-il avoir préalablement préparé le support !
Et pour cela, une règle simple est en vigueur : on ponce et on dégraisse !!!
Dans le cas d'un élément visible et peint, c'est sûr, on mettra un soin infini à travailler cette préparation, mais pour le soubassement, le seule véritable impératif est la bonne adhérence des produit, l'aspect esthétique étant relégué derrière une couche de produit épais et granuleux... on ne va donc pas se prendre la tête avec ça !!!
Pour le coup, le ponçage se fera au scoth-brite accompagné d'une pulvérisation de diluant, le tout essuyé avec un tampon légèrement imbibé de dégraissant... et ça ira très bien !
Il est important de penser à maquiller les orifices et filetages divers qui ne souhaitent absolument pas être souillés par le produit...
...ensuite, on se couche sous le véhicule et commence l'étape de repérage de chaque joint de tôle susceptible de laisser entrer l'eau... Et sitôt que l'on en repère un, on le recouvre d'un joint appliqué à la brosse. Cette pâte en pot est communément appelée "joint Trait pinceau" de par son aspect, et apparaît très fréquemment d'origine sur les véhicules...
L'image suivante montre l'aspect de ce truc étrange, mais j'ai un peu omis de photographier cette opération, et je n'ai donc pas grand chose à montrer... désolé !
Et pourquoi j'ai omis de photographier ??? C'est important de la signaler car la préparation peinture est aussi stressante que le reste des opérations dans la mesure où rien ne doit être oublié... En effet, on ne reviens pas dessus ! Quand c'est fait... c'est fait ! Le produit appliqué doit l'être sur une surface définitivement prête sous peine de devoir tout recommencer !!! Donc on est concentré, et... on ne pense plus aux photos ! et c'est la même chose pour l'application de l'anti-gravillons !!!
Du coup, lorsque tous les joints ont été posés et secs (quelques heures), on secoue bien la cartouche d'anti-gravillons, on fixe l'applicateur en le vissant dessus, puis on observe un moment la zone pour être sûr de ne rien oublier !!!
La pression de sortie pour cette opération est forte... En gros, on branche l'air et on appuie !!! et on s'en prend plein la gu.... lorsque l'on est en dessous !!! donc on se protège un minimum.
L'application se fait à une trentaine de centimètre, se qui élargit le cône de projection et permet de contrôler la progression de l'application... plus près, ça charge trop vite et cela peut engendrer des surcharges peu esthétiques, plus loin, le produit arrive trop sec car les solvants ont déjà foutu le camp !!!
Les mouvements de l'application de l'anti-gravillon rappellent ceux de la peinture, mais en beaucoup moins précis...en dehors de la régularité des passes, il convient de ne rien oublier et c'est pas toujours aussi simple !
Pour ma part, j'ai commencé par le plancher...
Le produit séchant extrêmement vite, il n'est pas question de commencer par les entrées pour finir par les surfaces comme en peinture ! je suis parti de l'avant, et j'ai balayé vers l'arrière en pensant systématiquement à recouvrir les entrées et les surfaces en même temps !!! Et lorsque l'arrière a été fini, l'avant commençait déjà à sécher !...
Une différence de taille avec la peinture est qu'avec cette dernière j'aurais évité de commencer par le bas... en effet, les ventilations de cabines étant verticale du haut vers le bas, l'application se fait dans ce sens (haut-bas) pour éviter de détériorer le brillant des couches avec le brouillard de peinture ! Comme quoi l'anti-gravillon a beau être un produit pulvérisé, il ne se comporte pas, ni ne s'applique, comme la peinture !!! Vous me direz, pour la cabine, je ferai mieux de pas trop la ramener !
(c'est plus une habitude...)
Ensuite, une fois que le plancher est achevé, je peux déplier mes jambes et me relever (47 ans, ça gène toujours !), pour attaquer les passages de roues...
Et là, c'est du haut vers le bas sans rien oublier au passage...
Il convient d'être généreux avec le produit, mais sans plus... L'épaisseur doit être un compromis entre la bonne protection et un séchage correct du produit... il ne sert pas à grand chose de surcharger, même si les coulées restent très très exceptionnelles avec ce genre de produit (il y aurait des questions à se poser !).
J'ai terminé par les bas de caisse. En ce qui les concerne, l'avant, ainsi que la traverse arrière seront traités ultérieurement car il reste du travail dessus.
Ce qui est encourageant, c'est qu'aucun mastic n'a été mis et que les réparations s'intègrent tout de même pas mal...
Alors vous me direz que ça reste un soubassement, c'est vrai, mais c'est sympa quand même...
En tout cas, ça, c'est fait !