Salut les copains du Laseric
Dimanche dernier j’ai participé avec quelques amis à une journée de trackday dans le sens anti horaire appelée « journée GT « organisée par l’association qui gère la piste d’Ales.
C’est une journée réservée aux voitures puissantes.
Le temps était clément et pour continuer à progresser suite à la journée de juillet ; j’avais ré engager le coach Robin.
La matinée et le début d’après-midi c’est bien passé quand vers quinze heures, alors que j’étais en piste avec un ami dans le baquet de droite, les drapeaux rouges ont étés brandi et j’ai dû rentrer précipitamment aux stands.
Un accident venait de se produire au bout de la ligne droite dans le grand gauche. Le temps de se garer et de se renseigner afin de savoir si tous les copains étaient bien présents.
Dans ces cas-là on attend gentiment que la dépanneuse aille ramener l’auto qui est dans le bac à sable.
Cependant au bout de quelques minutes un véhicule du Samu est arrivé de l’extérieur du circuit, puis un deuxième un peu plus gros ainsi qu’un véhicule de la gendarmerie.
On a bien compris que quelque chose de grave se passait et nous sommes montés sur la terrasse pour y voir d’assez loin un spectacle de désolation avec un service médical qui tentait de réanimer le copilote.
Puis on nous a demandé d’évacuer cette terrasse.
L’hélicoptère a atterri peu après sur la piste tout près du crash.
Nous étions tous hagard. Le personnel du circuit nous à préciser que la piste ne réouvrirait plus et que nous pouvions rentrer.
Le temps de ranger le matériel et de re gonfler les pneus, nous sommes partis alors que l’ensemble des véhicules du Samu ainsi que l’hélicoptère étaient toujours présents sur la piste.
Dans la soirée j’ai eu confirmation du décès des deux passagers de l’alpine sur internet.
Le temps des questions et des tourments est alors arrivé…….
Je n’aurais jamais réalisé qu’il était possible de mourir sur une journée de trackday avec une GT moderne.
Comment dans une auto munie des harnais et d’airbags dans un choc frontal avec des pilotes casqués alors qu’il y avait un important bac à gravier à traverser pour taper dans des pneus qui protège un muret ou une glissière ; on pouvait mourir ?????
Cela pose aussi la question de la responsabilité que nous prenons en emmenant avec nous dans le baquet de droite un ami ou un fils.
Il m’a fallut quelques jours pour m’apaiser et pouvoir écrire ce texte