Aujourd'hui, c'est le 26 juin 2013... un an que j’attends ça !
Je me rappelle encore ce moment où, debout sous la pluie, je me disait que ce serait peut-être pour l'an prochain, et j'y suis... il fait beau, tout juste un souffle d'air frais pour parfaire cette journée mémorable, alors je sais qu'il n'y a plus de temps à perdre et que j'ai déjà beaucoup trop repoussé l’inexorable...
C'est pas que c'est pas facile à faire, mais quand on a pas l'habitude, on a tendance à prendre son temps, se déresponsabiliser, vous comprenez, c'est bien humain !?!
J'y suis donc allé droit, sans hésitation, car apeuré sans doute par le spectre d'une nouvelle année de tranquillité coupable, j'ai traversé la maison jusqu'à la salle de bain, et, je me suis finalement lavé les dents... !
C'est cool... c'est fait.
et une fois de plus, je me dis que vous en avez rien à battre... et ça c'est vraiment le pied !!!
Le pire, c'est que maintenant que je vous ai bien gonflés, je vous en re-balance une petite couche avec Porschinette...
Un nouveau chapitre intitulé savamment "XXXXXIV" ou bien plus vulgairement "la balançoire des deux biquettes" !
Pour résumer, on a fini les deux-trois bricoles qui s'imposaient depuis le démontage, et il s'agit maintenant de reposer ce machin sur ses roues...
Certains pointilleux, comme Bullit (insolent !!!) par exemple, ont bien remarqué qu'il manquait encore quelques grammes d'acier par-ci par-là, mais en dehors de ces détails insignifiants, rien ne s'oppose plus à faire rouler Martine.
Avant d'aller plus loin, je dois bien avouer que si je n'ai pas profité de la (très) confortable position haute pour achever les ailes arrières, c'est que je me suis simplement fait dessus à l'idée que l'auto motorisée en porte à faux arrière pouvait s'ouvrir un tant soit peu et réduire à néant les alignements d'ailes... En bref : " A peur, moi !!!".
C'est la raison qui nous a décidé de ne plus rien entreprendre avant de pouvoir vérifier ça de visu et, éventuellement, d'y remédier !
Donc, fini ou pas, on repose !!!
et, après avoir tourné un moment à réfléchir, ça commence par du tronçonnage...
les supports arrières déposés n'ont pas posé de problèmes. J'avais suivi ça au fil de la réparation, et leur fonction se faisait de moins en moins sentir au fil des éléments soudés. Ils s'étaient révélés indispensables tant la caisse s'ouvrait lorsqu'elle était pourrie, mais une fois reconstruite avec les renforts adaptables, on ne ressentait quasiment plus leur effet... et c'est très très prometteur.
Malheureusement, ça ne suffisait évidemment pas à me rassurer, même si ça fait plaisir de voir qu'ils ont disparus !
reste ensuite à déposer les tréteaux...
Pour l'arrière, il suffira de poser les roues puis de simplement dévisser le tréteau avant de le retirer puisque les trains sont en place, mais l'avant est plus compliqué car le tréteau est pris sur les points de fixation de "berceau"...
Il faudra donc soulager, puis retirer le tréteau, avant de reposer la géométrie complète... J'adore !
Donc on soulage via une biquette fournie par notre ami Porschiste, Didier, qu'on remercie chaleureusement...
Du matériel très sympa et pratique à souhait... ça aide, y a pas à dire !
Pour le coup, on fait vite sa fête au tréteau, mais il retrouve immédiatement de l'usage comme cale de soutien high-tec !
ça rassure vraiment...
et on en a profité pour reposer la direction et les durite d'essence... toutes neuves !!!! et oui, on a dépensé sans compter !!!
Dans la foulée, on repose le train avant...
rien de bien compliqué dans tout ça sinon qu'on a cherché un moment pour comprendre le réglage des barres de torsion, vu que tout a été démonté et... pas nettoyé car c'était déjà nickel et graissé !!! Quand on vous dit qu'elle était neuve, cette auto !
Maintenant, une fois arrivés là, la petite larme est quand même justifiée, non ?!? faites pas vos chochottes... regardez comme c'est émouvant :
c'est comme un accouchement... Neyod qui remonte la première roue sur la ressuscitée !!!
pendant ce temps, l'avant avance... toujours pendu à la biquette.
ou encore :
Quand à lui, Neyod se sent pousser des ailes...
et je vous jure que tout le monde y est allé de sa petite patte !
Pas de problèmes, tout ça s'est mis à payer très rapidement, ce qui, bien sûr, est tout à fait normal quand la motivation est là !
il n'y a plus qu'à soulever l'arrière avec le même procédé, d'où la balançoire aux biquettes du titre !
Sauf que si je centre la sangle à l'arrière aussi, la caisse risque beaucoup trop de tourner à la façon "tourne-broche" avant de se fracasser par terre !
Un peu de temps pour réfléchir à ça et je découpe l'ex support arrière qui retrouve, lui aussi, un usage inattendu !
Une fois bien vissé, ça fournira deux excellents points de fixation latéraux, ce qui suffira à équilibrer les forces !
Un peu de sueur et une ceinture de sécurité plus tard et c'est levé !
Je me la pète, mais j'ai quand même flippé un peu et on s'y est repris à deux ou trois fois avant de lever de deux centimètres !!!
quelques tours de clé plate, un petit effort supplémentaire pour virer le tréteau arrière, et on soulage la balançoire !
et voilà... une étape décisive de franchie.
C'est un pas de plus, mais ça fait plaisir !
la caisse, à ce moment ne s'est pas ouverte, mais je ne suis pas encore rassuré... les 200 ou 300 kilos du bloc moteur-boite auront-ils raison de notre enthousiasme ???
réponse dans le prochain post...