On continue (suite et fin pour la 996) :
Nous voilà donc parti en direction de l’autoroute : le Tomtom est perdu, Manon le tient, mais pas besoin pour le moment car.
Je savoure les premiers instants en Porsche : déjà c’est facile à conduire, pas brutale (plus de turbo), et la visibilité est bonne même si on est assis bas.
Bretelle d’autoroute, je monte gentiment les régimes et Manon commande l’ouverture du toit ouvrant : c’est sympas d’ailleurs car il fait beau.
Les premiers kilomètres s’enchainent sur un revêtement un peu rugueux et en plus la suspension étant assez ferme je me pose la question : pour l’aller avec mon Audi TT au bout de 465 bornes j’étais quelque peu fatigué, la jambe droite un peu engourdi, et le dos bof : donc je pensais que au retour si c’était plus dure cela allait pas être de la tarte : on verra bien.
Autre point les bruits aérodynamiques : en plus il y a du vent latéral mais la filtration est correcte.
Les kilomètres défilent et je n’hésite pas à jouer de la boite même si j’en ai pas besoin mais pour savourer le flat6qui dernière nous, nous pousse plus fort quand on a besoin.
Sinon le moteur est très souple et pas bruyant : j’avais en mémoire le son du Cayman de Papyjp : bien là c’est plus feutré. En plus le couple arrive progressivement et les 300 cv ne demandent qu’à pousser surtout à partir de 4250 tr/mn et grimper vers cette zone rouge à 7000: c’’est impressionnant quand on sort d’une auto moins puissante.
Pas de reproche au niveau des commandes et je commence à apprécier le confort des sièges (ce sont les sièges standards) , qui sont pour mon gabarit enveloppant et d’un bon maintien.
La mécanique ronronne : dommage qu’il y ait des radars…
Ce qu’on est pas habitué aussi c’est qu’en Porsche les gens nous regardent : et avec ceux qui sont moins connaisseurs, se pavaner avec un Porsche en WW on a l’impression d’être montré du doigt, mais bon je m’en fou (même si c’est sympa mais c’est pour cela que je me dis qu’avec une voiture Italienne rouge ou jaune ça doit être barbant à force, donc j’en aurais pas).
L’autoradio téléphone d’origine par contre est un calvaire : le son est type transistor à l’ancienne, il capte mal, en arrivant je le vire.
L’autoroute du Soleil défile avec un peu de mistral mais la 996 est très stable et on va faire une pose après déjà 220 kilomètres, soit : je vais ravitailler : bon je trouve la commande d’ouverture de la trappe, je rempli : la consommation est de 10.5 l : ce qui est bien mais ma conduite était pépère.
Je calle en redémarrant (pfuu).
On prend une collation rapidemment et on repart, à la nuit tombée je trouve que les phares (j’ai pas le xénon litronic) n’éclairent pas terrible : pourtant il sont bien réglés. Bientôt on va pouvoir tester la conduite sous la pluie car après la bifurcation de Valence ça tombe : rien de particulier l’auto est stable, malgré une grosse averse, les essuies glaces font ce qu’ils peuvent mais faudra que je les change.
On arrive en Chartreuse et il y a petit col pour arriver à la maison : il pleut et j’apprécie la stabilité de la 996 qui enchaine les virages sans patiner, bon je ne roule pas très vite mais simplement à allure soutenue et c’est agréable avec toujours le flat6 qui ronronne.
On arrive à la maison et je suis en forme beaucoup moins fatigué qu’à l’aller : c’est donc une auto confortable.
Ma femme nous attend pour faire le tour de la Porsche dans le garage : c’est vrai que c’est long : 38 cm de plus que l’Audi mais ça se manœuvre bien.
Voilà donc un premier voyage agréable, une mécanique souple et pas trop gourmande, je suis très satisfait.
Ma saga de découverte va continuer pendant les semaines qui vont suivre, je vais pourvoir apprécier cette Porsche de l’air moderne : les qualités du moteur même si passé 6500 tr il s’essouffle un peu, la tenue de route (les Bridgestone sont de bons pneus), le confort même si sur autoroute certaines trépidations sont agaçantes.
Le châssis est quand même très bon et j’avais l’autobloquant qui dans les enchainement de petits virages en montagne est un plus.
Pendant quatre moins je vais bichonner cette auto avec laquelle je n’aurais pas de soucis et je vais parcourir plus de 4000 km.
Donc beaucoup de choses positives, la mécanique effectivement bien entretenue, mais un petit détail qui m’a agacé dès les premières chaleurs : cette aiguille de température d’eau qui monte (jamais trop) et les ventilos qui tournent : bon c’est une Porsche à eau : c’est une des raisons qui m’amèneront à la Porsche à air (bien que, je le répète je n’aurais pas de soucis mécanique).
Ma femme l’a conduite à plusieurs reprises : elle a apprécié le confort, la souplesse et le bruit sympa, par contre l’embrayage un peu ferme et le gabarit de l’auto un peu grande à son goût.
Voilà donc que du bonheur : c'est toujours un plaisir le matin de faire démarer le flat6 : et encore plus avec la prochaine : la 993…
(merci d'avoir supporté mes litanies)