Un nouveau porschiste sur laseric

Bonjour à tous,

Je viens de rejoindre l'heureuse confrérie des porschistes depuis 3 semaines.

Pour commencer ce sera une 996 c2 bm6 tout cuir rouge canelle toe xenon, bleue marine avec un bel IMS céramique...
Bonjour à tous et merci pour vos post, j'ai déjà beaucoup lu, j'ai déjà beaucoup appris.

Eric

Welcome

Avec un prénom comme le tien, tu vas tout de suite entrer par la Grande Porte, et faire partie des VIP bien

Bienvenue à toi, Eric, et à ta 911.

On attend plein de photos... on est comme ça, ici. On aime voir !!

Salutations porschistes.

bonjour

Welcome

Bonjour et bienvenue. On se languit les photos Smile

Bienvenue!!!! comme les copains des

Bienvenue parmi nous !
Vivement les photos :-)

bienvenue à toi cheers

Bienvenue à toi sur ce forum! Very Happy

_________________
Christophe a bord

"La dernière voiture qui sera construite...sera une voiture de sport" Ferry Porsche

bienvenue à toi.
je trouve superbe les intérieurs rouges cheers

Par contre cuir canelle rouge est une autre couleur que teracota? une option spéciale?

bienvenu
suis curieux de voir cette teinte...des photos!

bienvenue a toi et a ta belle !!
impatient aussi Very Happy

fredo

Bonjour à tous, merci pour vos messages ! Des photos à venir sous peu...

Excellent ton avatar !

911du42 a écrit:: Excellent ton avatar !

n'est ce pas ? :-)

MA PREMIERE SEMAINE EN PORSCHE

« - Fait pas bon vieillir mon pov’monsieur.
- Moi j’dirais : ça dépend du déambulateur. »

PROLOGUE : Un rêve de gosse.

Tout petit déjà, j’aimais les automobiles. Pas un trottoir arpenté en revenant de l’école sans regarder le compteur de telle ou telle voiture a vocation un peu sportive pour regarder jusqu’à quelle vitesse son compteur l’emmènerait. C’était la belle époque où l’on pouvait rouler à des vitesses largement interdites aujourd'hui, l’époque folle où l’on traversait la France "à toute blinde" sans être nécessairement ceinturé. Il n’y avait d’ailleurs pas toujours de ceintures de sécurité à l’arrière des véhicules. C’est bien connu, on ne risque rien à l’arrière d’une voiture. Bref, assis sur la banquette arrière de la puissante voiture familiale , une soeur de chaque coté pour me caler, j’avais les yeux rivés sur le paternel et décomplexé compteur et détaillait tout véhicule un peu musclé qui était encore capable de nous doubler. Et, bien souvent, il s’agissait de Porsches. « Whaouuuu…. elle roule vite ! ».

Chapitre 1 : La Lettre au père Noel

C’est de là que tout est parti. A force de voir ces somptueux bolides sur les nationales françaises, je me suis dis : "quand je serai grand, j’en aurai une". Un peu plus tard, je me suis livré à un petit jeu opiniâtre, et j’ai pris cette fâcheuse habitude de demander à chaque Noel, année après année, sur ma lettre soigneusement rédigée : une Porsche. Mon niveau de maturité étant resté sans doute un jour bloqué à 12 ou 13 ans - ça a d’ailleurs l’air d’être définitif - j’ai continué, inlassablement : Tout récemment encore, pour Noel 2016, je consignais ce tapis volant magique sur ma liste. A ce propos, un jour, mes neveux et nièces m’avaient dit, un 23 décembre - date mémorable : « on s’est bien marrés quand on a lu ta lettre au père Noel, mais tu crois que ça va marcher??? Parce que c’est énorme quand même !!!! ». Ma réponse avait été la suivante : "Moi, je crois au père Noel. Et puis j’ai été à peu près sage cette année, alors ça peut marcher ! ».
Surprenez-vous à demander, vous serez surpris de recevoir dit on, mais là… pour une Porsche ce n’était pas gagné du tout. Illusoire et utopique. Mais après tout, n’est-ce pas bon de rêver, un peu ?

Chapitre 2 : La Grenouille.

"Des Porsches" j’en ai conduit quelques-unes. D’ailleurs la première je l’ai cassée - ce n’était pas la mienne - mais celle d’un pote. Quand je dis « cassée », c’est un peu fort, c’est juste un câble d’embrayage qui a cédé en sortie de rond point un peu musclée. C'était une 3,2 G50. Rien de grave. Puis j’ai eu l’occasion d’abattre quelques kilomètres dans celle de mon beau père. - merci beau Papa. A chaque fois, mon beau père me demandait si je préférais prendre sa Porsche ou la 206 qu’il utilisait pour les affaires courantes : "Voyons, une 206, ça ne se prête pas !"
J’ai eu l’occasion de tourner quelques fois sur circuit en Porsche cup - Là pour le coup pour rouler vite et sans arrière pensée. Accélérer, freiner, accélérer, freiner, accélérer… mettre en travers, contrôler (essayer de contrôler….). Et même une fois en compagnie de Jacques Lafitte himself sur 991 GT3. "Pas mal Jacques, t’as de beaux restes".

Le vers rentrait dans la pomme, inéluctablement. Mon interêt pour la grenouille* se confirmait de jour en jour. J'y prenais goût : Il me fallait un plan d’attaque.

Chapitre 3 : Et si c’était Vrai ?

La lettre au père Noel c’est drôle, mais "ça ne marchera jamais », soyons lucides. Pour passer du rêve naïf à la réalité concrète, une seule chose à faire : élaborer un plan. Un plan simple et efficace : Un jour, je me lève et hop, je l’achète discrètement, pourquoi pas pour "un" Noel. Un bon plan ça. (Et en plus ça en blufferait plus d’un parmi les sus énoncés neveux & nièces…).
Mais ça, c’était sans compter ma Famille, mes Amis : A mon insu, se préparait l’impensable, l’inimaginable, l’incroyable : Dans le plus grand secret, ON allait me libérer de mes tourments les plus intimes, les plus secrets : Sans le savoir, j’allais avoir la confirmation de l’existence de celui en qui je n’ai jamais - au plus profond de moi – cessé de croire : Le père Noel existerait bel et bien !

Chapitre 4 : Que du Bluff.

Le 14 juin. 20h00. ASNIERES SUR SEINE. Tout s’enchaine : Je suis convoqué chez moi. Nous sommes quelques uns a partager quelques bulles dans le jardin avant de nous enfuir vers le resto. C'est mon anniversaire. Petit dîner entre amis dans un chouette Resto avec un très beau cadeau à la clef : un voyage en terre inconnue. et une invective : "vérifie ton passeport, pose tes vacances et prépare une valise avec des vêtements chauds et froids... génial ! ".
Je me voyais déjà en Alaska, en Mongolie ou sur le mont Elbruz... le kif. J'avais un full en mains, mais en face de moi, les joueurs étaient armés : ils avaient une main insoupçonnée. Ils cachaient bien leur jeu. Ils bluffaient, je n'ai rien vu.

Chapitre 5 : Le Doute

Ça continue. Nous sommes samedi 17. Le matin il ne se passe rien. Je suis à nouveau convoqué. A 15h00 : Nous allons faire du Kart. Ça sent la soirée surprise. « Casse toi », au retour les banderoles seront posées dans le jardin. Retour le samedi en début de soirée : « hé les gars, vous venez boire une bière à la maison ? » Clin d’œil entendu de ma part. Mes comparses acceptent. J’ouvre le portail. Rien. La maison est vide. On boit une bière. Les copains se barrent. Prétextant un barbeuc pour les uns, un cinoch pour les autres. Nous sommes invités à diner ce soir. Je vais me préparer et rejoindre mon épouse sur place. Pour m’éviter de marcher dans la chaleur, 2 amis passent me prendre à la maison. Et me proposent un truc bizarre… Faire le tour du pâté de maison. Je me dis que le temps de ce tour 4 voitures vont débarquer et installer un barbeuc express dans la jardin. Et me voilà rue Victor Hugo. Au loin je reconnais une silhouette amie qui s’évanouit à notre approche. Subitement On me pousse dans un loft devant lequel je suis passé 200 fois avec mon labrador sans ne jamais y avoir pénétré.

Et là …. Surprise ! La Famille, les Amis. Tous là pour moi. Je suis…. bluffé. Le poker continue. Bouteille après bouteille, la soirée démarre, agréablement bercée par le chant d’un guitariste de talent. Mon pote Pierre dont les parents, dans les années 70, avaient une Porsche Targa rouge avec jantes fuchs. Je n’y pense pas sur le moment. Tout s’enchaine. Une jolie poupée se jette sur moi. Louisette, 6 ans. En plus d’un tendre baiser, elle me tend au nom de tous, un joli paquet bleu : Une ROLEX ! Bien vu ! J’adore les montres et particulièrement les plongeuses. Pour voyager en terre inconnue ce sera parfait ! Je suis comblé. A l’ouverture du paquet, le teasing est insoutenable : Pas de montre. Une clef banale avec marqué dessus "R12". Gloups. Le bluff continue, la partie n’est pas finie. Le doute s’installe : Mon jeu est-il si puissant ?

Chapitre 6 : Le plan déjoué.

100 mètres Pour retourner à la maison. Qu’ils sont long ces 100 mètres. Ma clef de R12 en poche - ou devrais-je dire en Porsche – je m’avance. Une vraie procession dans les rues d’Asnières. Le portail va s’ouvrir, le suspens est à son apogée. Joueur, je m’offre un des plus beaux moments que l’on puisse espérer : Je tourne le dos à mon cadeau encore insoupçonné et face à moi je découvre peu ou prou une soixantaine de visages souriants et amusés : Ma Famille et mes Amis sont là pour moi, ils me font une première belle surprise : Celle d’être là ! Ce moment inoubliable est magique : Je le grave instantanément dans mon marbre.

Bon assez rigolé, je vais me retourner, on n’est pas là pour faire du tricot. Sans doute vais-je découvrir pourquoi pas une Porsche : « raisonnable » - lol – Soyons fou - qui me mettra le pied à l’étrier pour , plus tard, un jour pourquoi pas sauter le pas et passer à la belle que je convoite depuis longtemps : Une Porsche 911 modèle 996 Carrera 2, 3.6l Bleu marine avec toit ouvrant et en boite méca. Du bluff j’vous dis. En me retournant, j’abas mes cartes. Mon full est frêle face à une main adverse inattendue : Un quinte flush ! Elle est là devant moi ! ça y est ! Elle est bleue et entourée d'un noeud rouge.

J’ai du mal à y croire. Et pourtant elle est là. Bien là. Elle est bien bleue, c’est une 911. Le délire.

Le Dimanche matin, quand je me suis levé, j’ai traversé le salon sans dire bonjour à personne devant les yeux ébahis de mon épouse, de mes beaux-parents, et de Lucien mon chien (dit Lulu la Friture) pour aller voir si elle était bien là et toujours là et voir sa couleur en plein jour.

A nouveau, Je me suis frotté les yeux. Du mal à y croire. Et pourtant elle était toujours là. toujours bien là. Bien bleue. Le délire.

Et à ce moment précis, je me fis une remarque : J’avais juste oublié de laisser un verre de lait pour le père Noel et des carottes pour ses rennes.

Chapitre 7 : Et ensuite ?

"Ca dépend du déambulateur » : On ne fait pas n’importe quoi avec une Porsche. Faut s’organiser.

C’est dans mon nouveau et élégant polo Porsche – cela va de soit - que je me glisserai dans le délicat siège à boules (lol) soigneusement installé à la place du conducteur - MOI - et qui se marie en toute subtilité avec le chien oscillant nécessaire de la plage arrière - que j’irai m’essayer sur circuit au mois de septembre avec la belle puisque cela fait partie du package : « Faut apprendre à maitriser la bestiole ». Ça a du sens.

Ah, les emmerdes commencent, il faut changer les pneus : « Gloups ». Mais encore une fois la bienveillance est de mise : Le package inclut un train de pneu. « on ne va pas te laisser conduire une caisse qui roule à 285 KMH avec des pneus pourris ! ». ça aussi ça a du sens.

EPILOGUE : La famille, les amis.

Le week-end dernier, nous étions invité à Angers. On a du se taper 800 bornes dans le WE ! Pfff… Dommage… Oh et en plus, comme il faisait beau, on a du rouler toit ouvert. Quelle galère. Je suis parti avec 12 points et suis revenu avec les mêmes 12 points (pour rassurer ma belle-maman). De toute façon, je ne voulais pas me prendre un coup de rouleau à pâtisserie sur la tête par mon épouse : Risque maxi sur l’échelle de Richter…

A la suite de ce premier long trajet, Je suis en mesure de porter trois éléments complémentaires au dossier :

1) Cette caisse est un aspirateur à gonzesses : Lou, 8 ans, passionnée par les bagnoles de sport m’a fait les yeux doux tout le week-end pour faire un tour à mes cotés sur le siège passager. Elle a eu gain de cause.

2) Cette caisse pousse grave. « . » (sans voix)...

3) La Famille et les Amis sont ce que l’on a de plus cher ici-bas.

Vous comprenez sans doute mieux mon avatar :-)