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+6totof Flat & moi laseric jm@rc ptitfred83 jpc 10 participants | |
Auteur | Message |
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jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: PORSCHE CARRERA CUP Jeu 31 Mai 2018 - 5:53 | |
| Pour les amateurs d'histoire porschiste un post specifique sur la Carrera cup
Mathieu , un jeune amateur de Porsche en competition (son papa a fréquenté le mythique club Europa !), proposa sur le site de Laseric une série de photos de la 964 Cup. L'idée germa rapidement de republier une partie des papiers ecrits et publiès dans Flat 6. Sollicité Eric donna immédiatement son accord et il restait a mettre cela en place dans le respect de la legislation sur les droits de la propriété artistique. Le résultat de nos réflexions vous est soumis dans un post sur la Carrera cup. Un chapeau explicatif vous éclairé sur nos principes et regles appliquées.
D'abord quelques precisions necessaires et auxquelles je tiens
Ces textes ont parus il y a quelques années sur plusieurs n° de Flat 6 sous ma signature : Jean Pierre Chatillon
Crédits photos : JPC et DR (aucune photo n'est protégée par un copyright)
Remerciements au tout jeune mais deja fana , Mathieu (pseudo G50/10 sur le site) pour sa collaboration dans la recherche de photos et ses très précieux conseils techniques pour la réalisation de ce document ; à Eric, toujours prêt à s'investir dans la vie de son site.
Pour des raisons de "volume" , nos avons volontairement limité ce papier aux Porsche a air, 944, 964, 993. Bonne lecture a tous ! Eric va completer par mes textes et les photos .
Dernière édition par jpc le Ven 1 Juin 2018 - 6:53, édité 2 fois |
| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Jeu 31 Mai 2018 - 9:06 | |
| INFO : Laseric travaillant LUI, la suite de ce post sera mis en ligne en fin d'après midi !Patience !
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| | | ptitfred83
Nombre de messages : 9156 Age : 51 Localisation : VAR Ma Porsche : 964 C4 Date d'inscription : 21/03/2010
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Jeu 31 Mai 2018 - 9:43 | |
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| | | jm@rc
Nombre de messages : 4728 Age : 45 Localisation : 77 / 44 Ma Porsche : 944 Turbo Date d'inscription : 31/07/2011
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Jeu 31 Mai 2018 - 10:19 | |
| Vivement |
| | | laseric Admin
Nombre de messages : 16998 Age : 53 Localisation : 77 Ma Porsche : 991 Turbo Date d'inscription : 30/01/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Jeu 31 Mai 2018 - 15:44 | |
| Voici les textes de JPC agrémentés de quelques photos _________________ http://www.laseric.fr https://www.forumlaseric.com
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| | | laseric Admin
Nombre de messages : 16998 Age : 53 Localisation : 77 Ma Porsche : 991 Turbo Date d'inscription : 30/01/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Jeu 31 Mai 2018 - 16:03 | |
| VOUS PRENDREZ BIEN UNE PETITE COUPE ? La première fois que furent organisées en France des épreuves dites monotypes, c’est à dire dans lesquelles tous les pilotes conduisaient de autos supposées strictement identiques fut sans doute en 1964 l’opération Ford Jeunesse où tout le monde pilotait une Lotus Seven. Le grand Pescarolo sort de cette filière. La plus connue de ces épreuves reste cependant la coupe, R8 Gordini organisée à partir de 1966, coupe qui permit à Andruet, Darniche, Jabouille, Therier, Jarier, Ragnotti entre autres de débuter en sport automobile. Devant le succès de ce type de compétition, les formules monotypes se multiplièrent dans les 20 années suivantes, quitte à mettre en piste des autos bien peu aptes à ce genre de sport. En effet, ces courses laissaient penser que le vainqueur était toujours le meilleur pilote (ben, ils ont tous les mêmes autos non ??) et 30 ou 35 voitures identique lâchées sur un circuit, fussent-elles des MG Metro ou des monoplaces à moteur de GS Citröen, c’est toujours spectaculaire et bon pour le public et la pub du constructeur!! Au fil du temps on se rendit vite compte que l’égalité des chances n’était réelle que si de coûteux contrôles techniques étaient systématiquement effectués, ce qui était bien loin d’être le cas dans toutes les formules qui virent le jour. Dans les années 80 Porsche accumulait les succès sportifs au Paris-Dakar, au Mans et en F1comme motoriste , avec en apothéose la 962 au Mans et la Mac Laren- Porsche en F1.. Par contre à la fin de la décennie, au niveau des ventes des autos, on était loin de l’euphorie : la 3,2 produite depuis 1983 commençait sérieusement à être dépassée et les moteurs avant, 924, 944 et 928 ne trouvaient guère de clients. Pour la saison 1987 Porsche décidait donc d’utiliser le dernier avatar de la 944, la turbo, pour confier à Sonauto, l’organisation en France du Trophée Porsche 944 Turbo Cup qui existait déjà en Allemagne. Comme toujours chez Porsche, ce fut du cher mais du sérieux, très sérieux même. CHAPITRE UN : 1987/1990, L’ERE DU TOUT-DEVANT ET TOUT-TURBO 1987, PREMIERE ANNEE : COUP D’ESSAI, COUP GAGNANT . Le principe de la même auto pour tout le monde était bien sûr retenu, mais avec des garanties Porsche, donc béton : voiture vendue prête à courir,moteur, wastegate, boîtiers plombés, en cas de casse sans fausse manœuvre, échange sous garantie du moteur et de la boite, révisions obligatoires dans le même atelier pour tout le monde (Snobeck) et contrôles de conformité plus que pointilleux. Pour le reste amortisseurs (de type identique pour tout le monde ) barres stab, barre anti-rapprochement, ressorts, pinces de freins et disques spécifiques, le tout sans modif possibles , roues magnésium, pneus slicks ou pluie Dunlop et allégement classique (moquette,vitres, capot…) . Résultat : 250 CV et 1200 kg et aux environs de 25s 5 au kilomètre DA. Mais surtout un sacré châssis et des performances étonnantes pour l’époque. Pour faire des comparaisons il faut trouver des circuits qui n’ont pratiquement pas été modifiés depuis 17 ans…et il n’y en a guère !! Cependant Prenois est (malheureusement ou heureusement selon son goût personnel) dans ce cas ; en 1988 ces Turbo CUP y tournaient en nettement moins de 1mn 35 ; allez- y avec votre GT3 dernier modèle et vous verrez que ce temps n’est pas facile du tout à réaliser !! Quant aux pilotes, on ne parle pas de formule de promotion car à 387 350 F de l’époque (117 000 euros 2004) l’auto prête à courir ….et le budget de la saison à 500 000 F (96 000 euros) mini dont environ 140 000 F (près de 30 000 euros) de pneus , estimation Sonauto, on est assez loin des moyens des petits jeunes débutants. Mais en échange Porsche avait mis sur la table des prix forts conséquents : entre 1000 et 30 000 F ( de 192 à 5700 euros 2004) aux 25 premiers de chaque course et de 30 000 à 150 000 F ( de 6000 à 30 000 € actuels) aux cinq premiers du classement en fin de saison. De ce fait la liste des engagés ressemble plus à une liste de pilotes de notoriété qu’à la feuille d’appel d’une école de pilotage : Metge, Tambay,Alliot, Lapeyre, Jaussaud, Laffite, Bacle, Bourdon, Maisonneuve, Lagnez….un sacré plateau gage de courses plutôt animées et je vous garantis qu’elles le furent !! La saison débuta classiquement à Nogaro avec 24 autos en grille et l’histoire retiendra que René Metge, oui, celui du Paris-Dakar, fut le vainqueur de la première course de cette première Porsche Cup française, devant…Philippe Alliot ! On notera aussi qu’a eu lieu le premier déclassement pour hauteur de caisse non conforme…ach, on ne plaisante pas avec le règlement chez Porsche, même ou peut-être surtout, à la première course !! Après les huit courses de la saison, soit Nogaro, Dijon, Monthléry (2 fois), Pau, Le Castellet, Magny-Cours,et le Bugatti, le podium final était : premier René Metge, deuxième, André Bourdon et troisième Michel Maisonneuve.Ca ne manquait pas d’allure ! A signaler aussi que Porsche a « inventé » le coup de « l’invité » à chaque course : un ou plusieurs pilotes, en général très connus se voyaient installés par Sonauto au volant d’une 944 turbo Cup pour aller faire joujou avec ses petits copains engagés habituellement : on vit ainsi entre autres se mêler aux furieux : Alain Férté, Patrick Zaniroli, Henri Pescarolo, Jacques Laffite, Jean Pierre Jarier, Philippe Alliot, Paul Belmondo…Eh bien, jamais une de ces pointures n’a réussi à gagner une course…c’est dire le niveau. Que dire de cette première année ? Que ce fut un gros succès, c’est certain : entre 22 et 28 autos classées à chaque course donc peu de casse mécanique en course, un super niveau de pilotage et un spectacle qui allait très vite consacrer la coupe Porsche comme le summum des épreuves monotypes n’ayant pas comme objectif la promotion de jeunes pilotes. Pour conclure cette saison citons une phrase tirée d’un mensuel spécialisé (Echappement pour ne pas le nommer) : « Alors qu’on s’attendait à assister à des courses sages, le peloton des Porsche était par moment aussi furieux que son homologue de la coupe R5….il n’est pas question de céder sa place même quand ça pousse fort ! » On ne pouvait pas mieux dire. Vivement 1988 ! 1988, ON NE CHANGE PAS UNE FORMULE QUI GAGNE…MÊME DE L’ARGENT !! Après le joli succès de 1987, Porsche n’avait vraiment aucune raison de modifier quoique ce soit, rien ne fut donc modifié dans la 944 Turbo Cup sauf son nom, elle devenait, sponsor oblige, Andros Trophée Porche 944 Turbo Cup…ouf, respirez ! . Une nouveauté « collatérale « tout de même, Porsche, déjà spécialiste avéré des séries spéciales « qui-ont-l’air-de-mais-n’en sont-pas » , lança sur le marché une 944 Turbo Cup !! Elle avait le moteur de l’auto de la Cup, les freins et la suspension, presque comme sur l’auto de course, des roues spécifiques style 928, toutes les options de la version Turbo ( ABS, autobloquant, radiateur d’huile de transmission, clim, hifi, sièges électriques..) et une jolie peinture gris-rose métallisé avec intérieur lie de vin. Résulat : 250 CV, 1450 kg soit 250 kg de plus que l’auto de course, une centaine d’ exemplaires pour la France et 431 100 F de l’époque (dans les 81 000 € actuels) pour une auto que tous les essayeurs trouvèrent fabuleuse !! Un seul défaut unanimement remarqué ( ne parlons pas du prix, pour une Porsche aborder ce sujet est extrêmement vulgaire ), sa rareté : une centaine d’exemplaires seulement pour la France et environ 1600 au total !! Pour donner une idée du succès de ce joli coup de marketing, en janvier 88, il en restait 20 à vendre pour notre pays ! Aujourd’hui la confusion voulue par Porsche en baptisant cette auto 944 Turbo Cup est bien installée et les 944 Turbo Cup « de course » qui sont les vraies autos de la Cup sont plutôt rares, par contre les modèles de la série spéciale, appelée aussi pour simplifier 944 Turbo S dans d’autres pays, se trouvent encore et parfois en superbe état chez des fanas... Vous suivez ?? Non, normal c’était fait pour !! , Mais revenons, non pas à nos moutons car les engagés à la Cup étaient assez éloignés de ces tendres ruminants, mais à la saison 1988 de la Turbo Cup. En effet cette saison 1988 ne fit que confirmer le succès de 1987 : entre 26 et 28 autos à chaque course et pour ce qui concerne les pilotes un explosif mélange de vedettes confirmées, Beltoise ( Jean-Pierre, le papa), Jarier, Metge ( le vainqueur 87), Lapeyre, Jaussaud ( oui celui qui a gagné les 24 heures du Mans en 78 avec Pironi sur Renault ), de vieux routiers des formules monotypes, De Thoisy, Mamers ( grand patron du Trophée Andros actuel), Bourdon, Maisonneuve, Rosentvaig, et de pilotes amateurs plutôt doués. Tout cela donna une saison extrêmement « chahutée » sur les circuits retenus : Nogaro, Ledenon, Monthléry 2 fois, Dijon 2 fois, Pau, Rouen, P.Ricard et Croix en Ternois. Et en fin de saison les grands gagnants furent : en premier le service après vente pièce de carrosserie de Porsche France et ensuite et dans l’ordre, Bourdon, suivi de Maisonneuve et de Metge soit les mêmes qu’en 1987 mais dans l’ordre inverse. Ceci prouve que la conduite d’une Porsche, même moteur avant est tout de même une affaire de spécialistes. Et nos invités au fait : eh bien cette fois deux réussir à dompter (le mot est soigneusement choisi) les habitués : Alain Férté à Rouen et Jean Louis Schlesser à Prenois (il a eu une vie avant les rallyes raids !). Autre remarque, sur notre inamovible circuit de référence chronométrique, Prenois, le record du tour est tombé à 1mn 33s 25 … Donc 1988 fut la confirmation de 1987, tant au niveau du succès de la Cup auprès des pilotes et du public et un voeu unanime…pourvu que ça dure.
1989 : L’ANNEE DE LA GLOIRE POUR LES INVITES OU DU MOINS PRESQUE TOUS !! Quoi de neuf pour cette troisième saison ? Pas grand chose. Cependant un détail qui ne manque pas d’intérêt historique et technique : votre bagage automobile vous a forcément permis de remarquer dans la description de la 944 Turbo Cup, la présence d’un ABS, présence considérée comme totalement incongrue sur une auto de course par certains soit-disant spécialistes et même certains pilotes. Porsche, conciliant, autorisa en 1989 à débrancher cet accessoire digne d’une familiale conduite par un papy incapable de se servir de ses freins correctement. Tous les pilotes bien sûr s’empressèrent de déconnecter le triste robot. Devinez alors ce qui arriva ?? Eh bien après des essais, ils se dépêchèrent de le remettre en fonction pour la saison ! En effet, même si l’ABS enlève de l’émotion au pilotage, il apporte une efficacité supérieure quoiqu’en pensent les anti-progrès techniques. Côté pilotes, Metge et Bourdon partaient vers d’autres aventures automobiles, Langlois, Malcher et Dupuy et d’autres arrivaient pour compléter un plateau toujours fort de deux bonnes douzaines d’autos. Cette saison au moins aussi virilement disputée que les précédentes fut novatrice sur trois points, dont un dont tout le monde se serait bien passé. D’abord une magnifique idée à l’occasion des 24 heures du Mans : Porsche avait organisé une épreuve accueillant les concurrents français, allemands, canadiens et afrikanders de la Turbo CUP. Résultat, 42 autos au départ et une course rendue totalement folle par les règlements de compte à l’aspiration dans les Hunaudières et les poussettes à chaque freinage. A ce jeu de grands garçons seul Maisonneuve parmi les français réussissait à se glisser sur la troisième marche du podium, les autres se répartissaient à partir de la sixième place. Deuxième événement remarquable de la saison : les invités de Sonauto gagnaient sept des dix courses de la saison avec Jarier à Nogaro, Beltoise à Magny-Cours, Sourd à Pau, Bourdon à Monthléry et Metge à Rouen, tous deux de retour en guest stars, Cudini au Bugatti et Giroix à Prenois. Seuls Maisonneuve et Langlois cassaient la litanie des victoires de l’auto officielle. Il semble inutile de vous rapporter les insinuations sur l’auto des invités que ces triomphes subits provoquèrent. Mais comme ces invités ne marquaient pas de points au classement de la Cup, que de toute façon c’étaient de très bons pilotes et qu’aucun contrôleur ne démonta jamais cette sacrée 944 Turbo numéro 1 qui gagnait tout ou presque, on en restait aux commentaires fielleux dans les paddocks. Enfin un dernier événement, et cette fois bien peu glorieux, se produisit à Magny-Cours. Le circuit new-look ayant été largement financé par des collectivités locales, Sonauto eu l’idée généreuse en soi de prêter une 944 Turbo Cup à un important, tant physiquement que politiquement, élu local. Que ce Monsieur se soit trouvé à l’issue des essais à 1mn 28s au tour de la pôle n’est pas très grave ; c’est la différence normale entre JP Beltoise et un touriste lambda habitué à sa R25. Par contre ce qui relève du très mauvais et très dangereux gag, c’est que ce Mr, très brave homme par ailleurs, soit autorisé à prendre le départ, ce qu’il fit totalement inconscient du danger qu’il faisait courir à lui-même et aux autres concurrents. Heureusement les pilotes étaient du genre adroits et personne ne percuta la chicane mobile (bien peu mobile !!). En fin de saison le classement général voyait la victoire de Maisonneuve (la persévérance enfin récompensée), devant Malcher et Lapeyre. Ah, le temps à Prenois ? Pas de progrès cette fois, 1mn 33 et des broutilles. Pour améliorer il va falloir attendre l’année prochaine. 1990 : ET POUR QUELQUES CHEVAUX DE PLUS La saison 1989 avait été formidable, pourtant dès la fin de l’année une 944 Turbo à la puissance portée à 290 CV faisait des essais en vue de 1990. Sachant que cette auto allait être remplacée dès 1991 par la Carrera 2 qui allait faire la saison 1990 en Allemagne, on peut se demander pourquoi chercher des chevaux dans une auto déjà classée dans la catégorie des espèces en voie de disparition. L’explication, bien que parfaitement non-officielle, est peut-être dans la consultation de certains chronos lors de certains meetings. Depuis 1998 Peugeot organisait en circuit un Trophée monotype avec des 309 GTI Turbo dont le prix de construction ( un kit pour transformer une auto de série était vendu) était nettement inférieur à celui d’achat d’une 944 Turbo Cup. Si le problème du coût de l’auto n’était pas crucial, la situation se gâta sérieusement lorsque la 309, voiture connotée familiale si il en était, allait en 1989 plus vite que l’auto d’exception qu’était la 944 Turbo sur certains circuits. Peu compréhensible par le public lorsque ces deux types d’autos se trouvaient dans les mêmes meetings ! Bien sur les bombinettes de Sochaux n’avaient « que » 180 CV mais elle pesaient 770 kg !! Largement de quoi chatouiller sérieusement les 250 CV pour 1200kg des 944. Porsche trouva-t-il cela intolérable ? L’histoire ne le dit pas mais les bruits de paddocks l’ont dit très fort en 1989 !! Donc nouvelle auto et modification de certaines règles pour la saison 1990 : 290 CV furent trouvés par Snobeck et son équipe principalement par modification de la gestion électronique du moteur, grâce à des boîtiers revus permettant entre autre au turbo de souffler à 1,2 bar au lieu de 0,8. Ces boîtiers étaient tirés au sort entre les pilotes avant chaque course : toujours le souci d’équité chez Porsche. Snobeck annonçait 1s 2 de mieux au tour à Magny-Cours et ce progrés d’environ 3 dixièmes au kilomètre fut à peu près vérifié sur tous les circuits. Ceci d’ailleurs remet un peu les idées en place à ceux qui croient qu’il suffit d’augmenter la puissance de leur auto pour gagner des montagnes de secondes ou pire qui mettent systématiquement sur le dos de chevaux supplémentaires les écarts que font certains pilotes sur d’autres...ou sur eux ! Les hauteurs de caisse qui étaient figées deviennent libres, le nombre de pneus par sortie limité à 6 ( sauf cas de pluie bien sûr), et l’essence sera la même pour tout le monde livrée par un pétrolier unique sur le circuit. Ces modif moteur amenaient cette fois le rapport poids/puissance des 944 un poil en dessous de celui des 309…l’honneur allait être sauf ! Le nombre de pilotes engagés en 1990 allait être un peu inférieur aux autres années ( entre 17 et 27 partants) mais la qualité était toujours là : Malcher, Maisonneuve, Bourdon, Jarier, Langlois, Dupuy, Rozentvaig, Lapeyre…que des habitués plus quelques nouveaux. Les habituels dix circuits, donnèrent lieu à 12 courses puisque Pau et Croix en Ternois se déroulèrent en deux manches et addition des temps pour le classement final, les 2 manches paloises se déroulant de nuit. Certaines épreuves furent comme d’habitude extrêmement chaudes, certains pilotes se firent prendre par la patrouille des contrôleurs techniques et après deux courses gagnées par A. Férté à Nogaro et Rolland Asch à Magny-Cours, Sonauto abandonna le système des invités. En effet, ceux-ci ne marquant pas de points, les autres pilotes auraient, d’après les organisateurs, tendance à les laisser partir devant sans résister. Cette version permettait aussi de tenter de mettre fin aux rumeurs provoquées par les surprenantes victoires à répétition des invités en 1889 et début 1990. Le 14 octobre 1990, le dernier drapeau à damiers s’abattait sur le dernier vainqueur d’une course de la 944 Turbo Cup à Monthléry, Bourdon en l’occurrence. Au classement final de la saison on trouve et dans l’ordre Maisonneuve, Bourdon et Malcher, tous déjà médaillés en Cup,sur le podium. Donc fin des Porsche moteur avant surcompressé en Cup ; fin sans espoir de résurrection ? Il ne faut jamais dire jamais en sport automobile . Faut-il le regretter ? Certainement pas ça ne sert à rien . Les seules choses à faire sont de se de lécher d’avance les babines en attendant les 964 Cup de 1991 et de se demander si elles iront plus vite que les 944. Pour le spectacle et d’après les échos venus d’Allemagne, on peut espérer ne pas être déçus. _________________ http://www.laseric.fr https://www.forumlaseric.com
Dernière édition par laseric le Jeu 31 Mai 2018 - 16:53, édité 1 fois |
| | | laseric Admin
Nombre de messages : 16998 Age : 53 Localisation : 77 Ma Porsche : 991 Turbo Date d'inscription : 30/01/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Jeu 31 Mai 2018 - 16:28 | |
| A PARTIR DE 1991 : L’ERE DU TOUT ATMO ET TOUT A L’ARRIERE 1991 : SOMPTUEUX BAPTEME DE LA PISTE POUR LA CARRERA 2 ! Fin 1990 donc, disparitions conjointes de la 944 Turbo du catalogue Porsche et de la 944 turbo Cup des circuits. Il était bien sûr logique de ne plus faire courir une auto qui n’était plus en vente. Sa remplaçante fut donc très normalement la Carrera 2 apparue au catalogue en 1990 après la sortie en 1989 de la Carrera 4. Comme pour la 944, Porsche avait déjà lancé cette auto en course en Allemagne avec une saison d’avance. On pouvait donc espérer une excellente mise au point de la voiture et la résolution des petits problèmes qui plombèrent la Carrera 2 « de série » vendue sur le marché. Adieu Turbo, adieu moteur avant, adieu refroidissement par eau…bonjour le célébrissime Flat 6 refroidi pas air et situé en porte à faux à l’arrière. Les 250 CV du 3,6l de la carrera 2 sont devenus 265 grâce à l’électronique et le poids est ramené par les moyens classiques à 1180 kg au lieu de 1360, les roues sont de 17 pouces au lieu de 16, boite et pont d’origine avec l’option autobloquant à 40% et toujours l’ABS mais qui a la curieuse propriété de se déconnecter au delà d’une certaine pression de freinage très élevée ; ceux qui ont tenté un freinage d’urgence dans l’herbe avec un ABS, lors d’un tête à queue pour éviter la glissière, comprendrons l’utilité de ce « gadget ». Ah ! vous avez remarqué quelque chose ? Le rapport poids/puissance de la petite nouvelle est sur le papier un peu moins bon que celui de la pièce de musée 944 Turbo Cup 290 CV ? Oui, un poil, 2,45 au lieu de 2,41 kg/CV. Donc grosse question : laquelle va être la plus rapide ? Réponse imminente. Petite mise au point : la Cup n’est pas une RS modifiée puisque la RS est sortie après la Cup, est-ce la RS qui descend de la Cup ? Peut-être. Enfin, parlons un peu d’argent, c’est tout de même important et même en volume très important. Prix de la Carrera Cup clés en main prête à courir : 517 000 F de l’époque soit un peu plus de 119 000 euros actuels compte tenu de l’inflation, à comparer en monnaie constante aux 74 000 euros de la 944 Turbo Cup à ses débuts…Quant au budget de fonctionnement, Sonauto le prévoyait en hausse sensible. Par contre le principe des contrôles ultra pointus de conformité des voitures, n’est pas remis en cause au contraire : 17 éléments, y compris les amortisseurs, plombés, préparateur unique, boîtiers électroniques tirés au sort. C’est sans doute cette garantie d’égalité entre les concurrents qui est une des causes principales du succès de la coupe Porsche. Et quand on parle de succès ce n’est pas un vain mot puisqu’en octobre 1990, toutes les Cup attribuées à la France étaient vendues et que la première course à Nogaro voyait 36 voitures en grille et certains circuits virent 38 partants, les organisateurs étant obligés dans certains cas de faire des essais qualificatifs pour la course !! Rassurez vous les non-qualifiés étaient invités à courir une « consolante » baptisée trophée Sonauto. En ce qui concerne le plateau, aucun souci à se faire pour l’intérêt des courses de la saison : que du bon au départ ! Petite liste non exhaustive : Maisonneuve, le Champion sortant, Bourdon et Malcher, ses dauphins, Jarier et Beltoise les ex-pilotes de F1, Jaussaud, Langlois, Lapeyre, Gache, Gouhier, Gounon, Sourd, Pignard, De Thoisy, Lagnez, Dupuy, Rosentvaig, Belmondo ( pas Jean Paul, Paul), Lallier, Rousselot, Lecomte…une belle collection donc de pilotes ayant fréquenté toutes les formules du sport automobile de la coupe Renault 5 ou Peugeot 309 Turbo aux monoplaces, F3, F2 et F1 comprises ,en passant par l’endurance et la course de côte. Onze meetings prévus, quatorze courses à cause de Pau-ville, Pau Arnos et Croix en Ternois courus en deux séries et une finale. Cette saison vit aussi le retour des invités qui n’y brillèrent guère sauf à la dernière course à Pau-Arnos où Fabien Giroix gagnait la finale. Petit rappel aux jeunes, ce pilote qui est revenu aux affaires en 2004 en GT FFSA avait couru tout de même et avec brio en F 3000, à l’époque porte de la F1, avant d’y avoir un grave accident. Dire que les courses furent disputées relève du doux euphémisme, elles furent parfois nettement viriles et encore une fois le service tôlerie de Porsche France a fait de bien belles affaires. Une anecdote assez significative de l’ambiance : à Monthléry, Langlois fut déclassé pour avoir laissé la trace de ses pneus…sur le toit de la 911 de Lapeyre au freinage des Deux Ponts ! Au fait, quelle est la réponse a la question que chacun se posait en début de saison : les 911 étaient-elles plus vite que les 944 ?? La réponse est oui et pas qu’un peu, 4 s au tour à Nogaro, 3 à Magny-Cours, 2 à Monthléry, 3,5 à Pau, 3 à Croix en Ternois, 3 à Albi, 3 à Rouen. Donc changement de voiture très concluant, d’autant que tous les pilotes s’accordaient à dire que ces sacrées Carrera et leur porte à faux étaient bien difficiles à conduire et à régler pour aller vite. La seule certitude était que les grandes glissades parfaitement maitrisées mangeaient plus de secondes qu’elles n’en gagnaient. A ce jeu de la conduite nette et sans bavure les « Monsieurs Propres » de la saison furent, dans l’ordre : Malcher, Dupuy, Bourdon, Maisonneuve, Beltoise, Jarier, Rosentvaig, Lapeyre et Lallier ( le vainqueur cette même année de la Coupe 309 Turbo ) pour les dix premiers. Indiscutablement, pour un beau début, ce fut un beau début. Une idée du plateau sompteux de la 964 cup 1992 : DOMINIQUE DUPUY …ET LES AUTRES Au cri, maintenant bien classique, de : « on ne change pas… » la saison 1992 se présente comme un copié-collé de la saison 1991 : même réglementation technique, pratiquement mêmes pilotes plus une pointure supplémentaire, Fabien Giroix de retour d’une saison de DTM !! Une nouveauté tout de même, la création d’un championnat B, bien doté et ouvert aux pilotes n’ayant jamais été classés dans les dix premiers d’une course de la Cup en 1991. Ceci permettait aux amateurs de toucher quelques primes réservées à ce Championnat alors qu’avant ces aides étaient systématiquement raflées par les pro. De plus ces amateurs devaient se contenter de 4 pneus par épreuve. Pourtant cette saison allait pour la première fois être marquée par un événement tout à fait nouveau : un pilote, Dominique Dupuy, a dominé d’une façon insolente la coupe, dominé le mot est même faible puisque l’ancien pilote de F3 lors des 10 meetings a terminé 7 fois premier, deux fois deuxième et abandonné une fois. Seul Malcher réussit à contester la supériorité écrasante de Dupuy et à gagner à Albi et Montlhéry et à terminer à distance raisonnable de Dupuy dans les autres courses. Souvent le troisième se retrouvait à 15 secondes et plus de Dupuy !! C’est bien la première fois depuis la création d’une coupe Porsche qu’un pilote écrase à ce point la concurrence et chacun s’évertua à trouver une explication convaincante. La seule chose dont on peut être absolument certain, c’est de la conformité de la voiture de Dupuy ; les contrôles de Porsche sont trop méticuleux, trop nombreux pour que le moindre doute soit permis (un certain pilote l’apprit à ses dépends dès la deuxième course, son moteur étant contrôlé non conforme). Dupuy pilote extra-terrestre…non certainement pas ; très, très grand pilote aucun doute mais ses suivants étant bien loin d’être des plaisantins, leur coller de tels écarts signifierait que Dupuy est un pilote d’un autre monde…n’exagérons pas ! Alors que reste-t-il ? Eh bien certainement le travail : la 911 est extrêmement difficile à mettre au point pour donner son maximum en tenue de route. Dupuy a beaucoup bossé le sujet, et certainement trouvé ces fameux petits trucs de réglage de châssis peu spectaculaires mais qui font gagner quelques dixièmes au tour et quelques dixièmes sur 20 tours, cela fait une montagne à l’arrivée. De plus son style de conduite extrêmement coulé lui donnait un avantage certain sur d’autres au pilotage disons plus musclé. En fin de saison le classement de la coupe était : premier Dupuy bien sûr et ce avant même la dernière épreuve, deuxième Malcher, troisième Maisonneuve suivi de Bourdon et Giroix. Joël Gouhier gagnait le championnat B sans difficulté. Comme pilote débutant, on pouvait trouver mieux mais le règlement accepté par tous lui permettait de courir en B, donc rien à dire. Fin 1992 et pour préparer 1993 Porsche prenait l’excellente et trop rare décision de demander l’avis des pilotes sur l’évolution de la Carrera Cup. On verra qu’en gros ce que veulent les pilotes c’est courir plus souvent et ne pas se lancer dans une très onéreuse course à l’armement. Seront-ils écoutés par Porsche…à voir en 1993 1993 : LES MEMES AUTOS, PRESQUE LES MEMES PILOTES ET AU FINAL, LE MEME VAINQUEUR. Suite à la concertation avec les pilotes, les organisateurs prirent pour 1993 un certain nombre de décisions qui reçurent un très bon accueil de tous, ou presque. L’idée d’équiper les autos des superbes jantes Speedline 18 pouces de la 3,6 turbo utilisées en Allemagne, fut abandonnée : quand on connaît le prix de ces choses, leur fragilité (aïe, les bords sur les vibreurs !) et le coût des pneus de 18 pouces, on peut penser que les pilotes et leur banquier accueillirent bien cette décision. Le nombre de courses fut porté à 12, toutes avec 5 tours de plus et même une mini-endurance d’une heure pour le retour à Prenois. Le Championnat B fut reconduit ainsi que le Trophée Sonauto sur les circuits courts vu le nombre d’engagés (souvent près de 40). Du côté des pilotes et parmi les favoris on retrouve : Dupuy, Malcher, Maisonneuve, Beltoise, Jarier, Giroix, Lallier, Rosentvaig, Lagnez, auxquels il faut ajouter Balas et Ferté qui sont bien loin d’être les premiers venus. Bourdon et Lapeyre ont quitté la Cup. Tout était donc réuni encore une fois pour une saison de folie. Personne ne fut déçu, surtout pas les spectateurs. Dès la première course au Ledenon, Sonauto était obligé de rappeler à l’ordre un certain nombre de pilotes un peu trop chauds à leur goût. Sur les 12 courses Dupuy s’en attribuait 6 associées à 3 deuxièmes places, Ferté gagnait 3 épreuves, terminant 5 fois second. Les trois autres courses furent gagnées par Giroix ( 2 victoires) et Jarier. L’extrême régularité de Dupuy et Ferté fit qu’il fallut attendre la dernière coures à Pau Arnos pour connaître le classement définitif de la Cup. Dupuy en gagnant cette course s’attribuait le titre pour la seconde année consécutive, quelques points devant Ferté et Giroix.En championnat B, Vannelet l’emportait de justesse devant Albera et Lecomte. Puisque la Cup revenait à Prenois, pour la première fois avec la Carrera 2, relever les temps et les comparer aux temps de l’époque de la 944 Turbo n’est pas inintéressant. Le meilleur temps en course d’une 944 s’établissait à un peu plus de 1mn 33. Eh bien la Carrera a tourné cette année en un peu plus de 1mn 29 !! En gros la seconde pleine au kilomètre, une montagne à ce niveau lorsque l’on est certain que ce n’est dû qu’à la voiture et pas au pilote ! Pour donner une idée de l’incroyable efficacité de ces modestes voitures (rappelons qu’elles n’ont que 265 CV) il suffit de comparer leurs temps à ceux des véritables voitures de course du Super tourisme de l’époque, préparées, ou tout au moins très soutenues par les usines, (Peugeot, BMW, Audi, Alfa..) et pilotées par quelques pointures comme Aiello, Biella ( oui le multiple vainqueur récent des 24 heures), Moreno (oui l’ancien pilote de F1) : deux petites secondes au tour d’avantage aux Super tourisme, ce qui n’est pas en rapport, et de loin, avec le coût de revient et surtout d’exploitation des autos. C’est dire que ces sacrés Porsche sont extrêmement rapides…lorsqu’elles sont très bien conduites et cela c’est bien loin d’être le plus facile ! 1994 : UNE DERNIERE PETITE COUPE AVANT DE PARTIR POUR LA 964 La nouvelle 993 étant sur le marché, il était clair que les jours de la 964 en Coupe étaient comptés. D’ailleurs dès cette année Porche sortait la 993 Supercup qui allait courir une super-coupe européenne sur tous les circuits du continent en lever de rideau des grands prix F1 européens : Imola, Monaco, Barcelone, Magny-Cours, Silverstone, Hockenheim, Budapest, Spa et Estoril. Pour la France, et d’ailleurs aussi pour l’Allemagne, la bonne vieille 964 repartait pour une saison de Coupe Porsche. Techniquement, pas de changement notable, côté classement non plus avec la reconduction du championnat B qui permet aux gentlemen drivers de dépenser un peu moins en pneus ( 4 autorisés au lieu de 6 par course) et de se partager quelques francs. Neuf meetings avec une course en deux manches ( Nogaro), quelques pilotes en moins, une vingtaine d’autos au départ seulement, et un pilote très sérieux en plus, Christophe Bouchut, champion de France de F3 en 1991, vainqueur des 24 heures du Mans sur Peugeot 905 en 1993. Il allait bien sûr faire parler de lui aussi en Carrera Cup. Donnés comme favoris, les habitués du Carrera-Circus : Dupuy, Giroix, Maisonneuve, Jarier, Rosentvaig, Lailler, Balas… Comme d’habitude des courses très remuantes, quatre vainqueurs différents ( Bouchut, 4 fois, Dupuy, 3, Jarier et Giroix, une fois chacun) et pour donner idée des recherches dans les préparations, un déclassement contesté pour motif : « mousse de polyuréthane dans le longeron avant »…et oui on cherche à tout prix à rigidifier le châssis ! Après la dernière course la classement final se présenta ainsi : 1, Bouchut, 2 Dupuy, 3 Jarier. En championnat B victoire sur le fil de Lagnez devant Albera et troisième un petit jeune nommé Campbell…si vous suivez la Carrera Cup avec les 996, ça doit vous dire quelque chose ! Au fait et Prenois ? Eh bien on est passé sous les 1mn 28s 5! Ca y est donc, une génération de Porsche s’en va et la 964 est certainement celle qui laissera le plus de souvenirs aux pilotes et aux spectateurs de la Cup. D’ailleurs les 964 Cup qui sont restées en état font le bonheur des pilotes des sorties club. Encore allégées et équipées de moteurs survitaminés ( on en connaît qui atteignent aujourd’hui près de 320CV), elles font des temps encore extraordinaires que des autos bien plus récentes et bien plus coûteuses sont loin d’atteindre et ce avec une fiabilité rassurante. Réglons pour finir un problème très souvent posé : les 964 Cup ne peuvent pas et ne sont pas immatriculées en France car elles n’ont pas de carte grise ; Porsche ne les a pas fait homologuer au Mines assuré du refus à cause de l’arceau soudé. Vous pouvez toujours essayer d’en faire homologuer une par le service des Mines à titre individuel…mais bon courage ! Et puis entre nous, une Cup pour aller faire ses courses...à Carrefour est-ce bien raisonnable ? ses courses à Prenois par contre, oui évidemment ! Quelques images de fabuleuses courses de la 964 cup Départ a Charade Très chaud à Montlhéry des le départ Croix en Terrnois...freinage olé, olé classique sur ce circuit ! Toujours délicat ce virage à Rouen ! Même le grand Maisonnave y est allé... à la faute L'armada des 964 a Prenois en 93 _________________ http://www.laseric.fr https://www.forumlaseric.com
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| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Jeu 31 Mai 2018 - 16:48 | |
| 1995, UNE 993 AVEC 40 CV DE PLUS, 300 KG DE MOINS , C’EST LA 993 SUPERCUP. Comme prévu la 964 ayant disparu de la liste des produits Porsche au profit de la 993, la 964 Cup se voyait remplacée sur les circuits par la 993 SuperCup qui avait déjà été rodée en 1994 lors des courses de la Supercoupe européenne. Cette fois Porsche est allé beaucoup plus loin dans la « coursification » de son auto. Si la 964 restait relativement proche de la Carrera 2 de série tant en ce qui concerne son poids que son moteur, moins 180 kg et plus 15CV, la 993 Supercup est une véritable auto de course : moteur porté à 3,8l et 310CV au lieu des 3,6l et 272 CV de série, cure d’amaigrissement sérieuse pour descendre de pratiquement 1400 kg à 1100, 7cm de moins en hauteur de caisse, jantes de 18 au lieu de 17. Connaissant les qualités du châssis de la 993 d’origine en particulier l’efficacité de son nouveau train arrière multi-bras, on pouvait s’attendre à des performances en très gros progrès…on ne fut pas déçu. Tout ceci a bien sur un prix : 610 000 F de l’époque soit l’équivalent de 130 000 euros actuels. Le budget de fonctionnement de la saison était d’après les spécialistes à prévoir en hausse de 20 %. Entre les pilotes comme Malcher et Collard partis en supercup européenne, très attractive avec ses courses en lever de rideau des Grands Pris F1 et le départ d’autres dû à l’augmentation très sensible du coût d’une saison provoqua une diminution certaine du nombre des partants à chaque course : : entre 12 et 17 partants seulement. Mais rassurons nous, si la quantité était en baisse, la qualité était bien au départ : Bouchut le sortant, Jarier, Dupuy, Balas, Goueslard, Campbell, Lagnez et même Collard lorsque la Supercup lui en laissait le temps. Sur les dix circuits, douze courses se déroulèrent dont Nogaro et Magny-Cours en deux manches, et Prenois et Le Mans (Bugatti) en 50 mn et 1h. Tiens, pourquoi 50 minutes à Prenois et une heure au Mans, ? Simplement parce que les pneus prévus initialement par Dunlop n’auraient certainement pas supporté une heure à Prenois gros mangeur de pneus. A partir d’Albi, le manufacturier fournissait de nouvelles gommes et la course du Mans pouvait se disputer sur une heure. Cette saison de transition fut largement dominée par Christophe Bouchut, pilote engagé par Sonauto, puisqu’il gagna 8 des 12 courses. Seuls Dupuy et Jarier opposèrent une résistance relative, gagnant respectivement deux et une course. Collard l’emportait lors de la dernière épreuve au P. Ricard. La course d’une heure au Mans démontra d’une façon éclatante la supériorité de Bouchut : pris par une course de F 3000 au Portugal, il ne put pas participer aux essais et dû donc partir en dernière ligne…ça ne l’empêcha pas de gagner la course devant Cudini, Jarier et Balas qui n’étaient pas venus pour le laisser passer ! Ah, j’allais oublier, la 993 Super Cup à Prenois : 1mn 25s 9, la 964 est à près de 2,5 secondes au tour, sans commentaires ! Le classement final fut l’exact reflet de la saison : Bouchut, un bien sûr, Dupuy, deux et Jarier, trois. En championnat B la bagarre fut énorme et Goueslard dû attendre la dernière course pour devancer Campbell de 3 petits points sur un total de près de 200. La saison 1996 allait-elle voir le retour des pilotes en Carrera Cup, bonne question !! 1996 : LE RETOUR DES PILOTES ? MALHEUREUSEMENT NON. AU CLASSEMENT : ET DE TROIS POUR BOUCHUT Budgets nécessaires trop importants, économie en berne, donc sponsors de plus en plus rares, professionnels ayant de plus en plus de mal à l’être (professionnels ), mais aussi et sans aucun doûte la création du Championnat GT ponctionnant budgets et pilotes, tout cela fit que la saison 1996 fut encore bien maigre en concurrents en Carrera Cup : entre 14 et 18 partants selon les meetings et ce en comptant le ou les invités de l’organisation. Triste consolation, l’autre discipline phare des voitures fermées en circuit, le Super Tourisme en est exactement au même stade comateux puisque certaines épreuves virent moins de 10 pilotes au départ. Cette pénurie de concurrents n’empêcha pas les courses d’être spectaculaires, ni les mêmes pilotes que l’année précédente de se partager les lauriers des 12 courses du championnat. En effet Bouchut, (8 victoires), Dupuy et Jarier ont tout raflé à eux trois., Seuls la course de Pau fut gagnée par Collard, invité et une des deux du P. Ricard fut enlevée par un autre invité : Aiello. Les trois compères terminaient la saison dans cet ordre d’ailleurs rigoureusement identique à celui de la saison 1995. Pour Bouchut ce fut la troisième victoire consécutive en Carrera Cup, chapeau ! En Championnat B Campbell gagnait assez facilement devant Filhol et Nourry. 1997 : TOUJOURS PAS DE RETOUR DES PILOTES, MAIS QUELLE BAGARRE POUR LE TITRE ! ]Une 1ere ligne bien connue Toujours des plateaux maigrelets, entre 10 et 20 voitures, et souvent plus près de dix que de vingt. Des voitures sans changement, un règlement parfaitement stable, plus de Bouchut parti voir plus gros, beaucoup plus gros, en GT FIA chez Kremer sur une Porsche GT1 et en GT FFSA chez Larbre sur une Porsche GT2, mais arrivée de quelques jeunes dont un qui allait faire parler de lui dès cette saison, Tiago Monteiro. Malgré le plateau réduit, la saison fut formidable grâce aux deux « anciens » Dupuy et Jarier qui allaient se livrer à une bataille de chiffonniers tout à fait homérique tout au long de la saison. Six victoires et deux deuxièmes places pour Dupuy, trois victoires pour Jarier et quatre deuxièmes places. A l’arrivée Dupuy battait Jarier d’un minuscule point au classement final ! Campbell confirmait avec brio sa victoire en championnat B de l’année précédente en s’installant sur la troisième marche du podium. Il est à peu près certain que Jarier a perdu pas mal de chances de victoire en Carrera Cup en Juin au Val de Vienne : aux essais sur le mouillé, il endommageait sérieusement la 993 dès le premier tour, privé de temps il partait donc en dernière ligne alors que Dupuy réalisait le deuxième temps de la séance. Pour la course sur une piste presque sèche, Jarier entamait une fantastique remontée mais son ABS défaillant ne lui permettait pas de dépasser la cinquième place, sa plus mauvaise de la saison et comme les points perdus ne se rattrapent jamais … Au sujet de la course du Val de Vienne, Dupuy avait la deuxième place aux essais, mais qui donc avait la pole ? Eh bien notre petit jeunot Tiago Monteiro, et en plus sur le mouillé, un signe qui ne trompe pas sur le pilote lorsqu’on parle de Porsche. Effectivement Monteiro a fait preuve tout au long de la saison d’un talent tout à fait rare pour un débutant au volant d’une de ces drôles de machines à l’équilibre si particulier. Deux huitièmes places, une septième, deux sixièmes, deux cinquièmes, deux quatrième et une troisième. Vous avez bien compté : dix départs, dix fois à l’arrivée et bien sûr une très belle victoire en championnat B. Pour un beau début, ce fut un beau début et il était certain que de tels résultats ne pouvaient être que ceux d’un « tout bon ». De plus quand ce pilote affiche 21 ans au compteur, son avenir ne fait aucun doute. D’ailleurs la suite de sa carrière allait le prouver. Un autre débutant allait cette saison montrer pas mal de talent en sport automobile, exercice qu’il n’avait jamais pratiqué : Luc Alphand qui venait de se retirer du ski sur sa victoire en Coupe du monde et qui débutait en course automobile par la Carrera Cup au P. Ricard. Résultat, huitième sans avoir commis la moindre faute ; des dons certains pour la vitesse mais cela on s’en doutait un peu et la suite allait le confirmer largement ! Donc si on devait résumer la saison 1997 : les anciens sont toujours là et bien là, mais la relève pointe sérieusement le nez. 1998 : DERNIERE SAISON POUR LES PORSCHE « SANS EAU » ET QUATRIEME TITRE POUR DUPUY. La 996 ayant pris la place de la 993 au catalogue ¨Porsche, une 996 Cup allait évidemment prendre le relais sur les circuits pour la saison 1999. Quoi de neuf pour la dernière saison des 993 ? Rien ou si peu ! Si tout de même, Dunlop quittait la Carrera Cup pour laisser la place à Michelin et chaque pilote aura droit à 2 pneus de plus par course, soit 8 en championnat A et 6 en B. Bonne surprise, les effectifs de pilotes repartent un peu à la hausse et les plateaux de 20 voitures ne seront pas rares en 1998. Côté pilotes : ils furent trois à dominer outrageusement la saison : Dupuy et Jarier bien sûr et Belloc qui avait fait quelques courses en 1997 et qui était parti pour une saison complète en 1998. Si Dupuy et Jarier sont archi-connus des amateurs de sport automobile, Belloc l’est moins sans que son talent immense soit en cause. Rappelons qu’il fut champion de France de formule Renault en 1992 et de F3 en 1994. En 1997 il courait en F 3000 et en Indylight. Par la suite il se spécialisa avec succès en GT en FIA et dans les courses d’endurance. La domination des trois fut telle qu’ils occupèrent à eux seuls 9 podiums sur 10 courses !! En Juillet après la course du P. Ricard 19 points séparaient le premier du classement de la Coupe Dupuy du troisième Belloc. Quand on sait que le premier d’une course engrange 30 points et qu’il restait 3 épreuves, il était évident que rien n’était fait. Deux épreuves plus tard soit après Le Mans tout était plié : Dupuy avait assuré la victoire finale, Belloc s’était mis hors jeu en sortant de la piste au Mans. Donc classement final : Dupuy, quatrième victoire en Carrera Cup, Jarier encore deuxième et Belloc brillant troisième pour sa première saison complète. En B, Filhol était champion après une belle saison et une grosse bagarre avec Nourry. Si une victoire en Cup est méritée pour Dupuy, c’est bien celle-ci : aux essais de la Supercup lors du Grand Prix de Monaco, il sortait très méchamment, et courait les deux épreuves suivantes de la Cup (Charade et Val de Vienne) avec un bras plâtré et des bleus un peu partout. Charade en Porsche avec un bras très handicapé et terminer deuxième derrière Jarier puis gagner au Vigeant montre tout de même une belle santé physique et mentale. A la mi-octobre la course de Magny-Cours se transforma en apothéose finale pour Dupuy : pole, record du tour et sixième victoire de la saison devant Jarier et Belloc bien sûr. Jarier a encore frôlé la victoire en 1998 Ce fut aussi la fin de la carrera Cup avec les 993. De l’avis de tous cette auto était extraordinaire d’efficacité pour ceux qui avaient compris le mode d’emploi et ce n’est pas à la portée de tout le monde, loin de là ! Pour les années suivantes la 996 Cup prendra le relais avec son 6 cylindres mais cette fois refroidi par eau. Cette auto allait-elle être beaucoup plus efficace que la 993 ? La réponse encore une fois à Prenois, circuit peu tolérant avec les mauvaises autos et au tracé et revêtement toujours inchangés. Meilleur temps en course d’une 993 1mn25s7 en 1998, en 1999 la nouvelle 996 CUP tournait en 1mn 24s 4 avec Dupuy au volant…elle allait vraiment bien cette « vieille » 993 ! Donc à compter de 1999, bon vent à la 996 CUP qui attend aujourd’hui son très probable remplacement par une 997 Cup. Les années passent mais la Coupe Porsche reste et, espérons qu’elle restera l’archétype de la compétition qui a réussi à rendre compatibles des autos exceptionnelles, une rigueur scrupuleuse dans l’organisation et les contrôles, un mélange de pilotes professionnels, des retraités des formules haut de gamme, des jeunes soucieux de se faire remarquer et des amateurs souhaitant seulement s’amuser en compagnie de super pilotes et au volant de super autos. Une équation bien rarement résolue dans d’autres formules. Si on devait trouver un défaut à la Coupe Porsche, c’est évidemment son coût élevé et en constante augmentation, mais peut-on croire à l’existence un jour d’épreuves de haut niveau à bon marché ?? On peut toujours rêver… Quelques soit la CUP...les courses furent toujours "musclées"..les 993 n'échappent pas a la règle en Italie comme ailleurs! _________________ http://www.laseric.fr https://www.forumlaseric.com
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| | | Flat & moi
Nombre de messages : 48373 Localisation : FR-91 Ma Porsche : 911 T + 996 TT + Boxster 986 Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Jeu 31 Mai 2018 - 23:10 | |
| La vache !!!! Pas eu le temps de tout lire. Je m'en garde un peu pour plus tard. C'est marrant, ce soir en parcourant le forum je me disais "tiens, ça fait un moment qu'on n'a pas vu jpc".Je sais maintenant pourquoi ! _________________ La différence entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que de temps en temps les oiseaux s'arrêtent de voler !
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| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Ven 1 Juin 2018 - 6:59 | |
| Dans un delai que Flat ne trouvera pas trop long ( ) une petite suite sur la Cup des "liquides" et quelques remarques personnelles sur cette "epreuve" mythique et surtout certains acteurs que j'ai l'immense chance de connaitre ! A bientôt. |
| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Ven 1 Juin 2018 - 15:04 | |
| Suite et fin : 1995, fin des "airs" et arrivée des liquides! Donc nouvelle carrera cup avec les 996 puis, 997, puis 991toutes GT3 . passons sur les details techniques de ces autos, et rappelons quelques repères . On retrouve en cup l'habituel mélange de pilotes confirmés, d'espoirs venant chercher la notoriété et de gentlemen drivers, mélange encore souvent explosif bien que le nombre de partants fut moins d 'être toujours très important...la crise des années 2008 et suivantes se fit sentir même chez les porschistes ! Mais air ou eau, des courses toujours musclées Mais cela n'empêcha pas un certain nombre de pilotes qui y brillèrent, d'avoir un superbe avenir dans le sport automobile. La liste suivante, non exhaustive énonce des noms qui vous disent forcement quelque chose : Patrick Pilet, Fréderic Makowiecki, Kévin Estre, Mathieu Jaminet (le pilote qui a gagné en 2016 TOUTES les courses de la Carrera cup !)et Julien Andlauer ont signé un contrat avec Porsche Côme Lédogar (2014), est aujourd'hui pilote officiel McLaren, Jean Karl Vernay est un des animateurs du TCR International Serie (formidable serie de voitures de tourisme inconnue en France pour des raisons...disons "commerciales" Donc la Carrera cup est toujours un formidable (et unique actuellement)tremplin français vers le professionnalisme. D'ailleurs chaque année Porsche offre au vainqueur une saison en super Carrera cup, serie internationale de très très haut niveau qui se déroule en lever de rideau des grands prix Les grandes ecuries "de tourisme"ne s'y trompent d'ailleurs pas et on retrouve sur les grille tout ce qui se fait de mieux parmi les préparateurs : le Loeb Racing, Imsa, Porsche Lorient, Yvan Muller, et surtout ces dernières années le "team Martinet by Almeras" qui a raflé 3 titres depuis sa création en 2014 (2014,2016 et 2017) Toute la famille , de G à D : Jacques, le papa, Philippe, le fils et Jean Marie le grand frère de Jacques, celèbre champion d'Europe de course de côte VH avec sa monstrueuse Porsche 935 ! Il se trouve que je connais Pierre Martinet et que j'ai une énorme admiration pour cet homme et ce d'autant plus que les "pilotes d'internet" ont l'habitude de moquer de son accent bressan et son pilotage. Qu'ils fassent dans la vie ce qu'il a fait professionnellement et sportivement et ils auront le droit a l"'ironie" Pierre Martinet pilote "pour se changer les idées , pas plus"avoue-il ! Quand à Philippe Almeras, je connais surtout son papa mais ce garçon, qui indiscutablement est un pilote TRES rapide , a choisi d'utiliser son diplôme d'ingénieur de l'INSA pour préparer des autos Le papa jacques et Philipe Le mariage étonnant du fils de très pauvres paysans du fond de la Bresse, titulaire d'un simple CAP et aujourd'hui capitaine d 'industrie et du jeune ingénieur est inattendu et donne des résultats qui n'étonnent que ceux qui ne connaissent pas les 2 personnages ! Precisons q'un Super Cup leur Team a aussi de bien beaux résultats ! Janinet patronné par Porsche en Super cup suite a sa victoire totale française en 2016 n' a pas attendu longtemps pour briller face aux gros bras et a Spa SVP. Pour ceux qui suivent cette epreuve la liste de ses suivants leur donnera une idée du niveau : 2-Sven Müller (Lechner MSG Racing Team) 3- Christian Engelhart (Fach Auto Tech). Matteo Cairoli (Fach Auto Tech), pénalisé de trois places sur la grille, a pris la quatrième place devant Michael Ammermüller (Lechner MSG racing Team). !. Joie du team Martinet by Almeras Philippe Almeras et Pierre Martinet a gauche de Janinet Voila c'etait le conte de fée de la Carrera Cup , conte couteux mais bien beau conte.
Dernière édition par jpc le Sam 2 Juin 2018 - 8:02, édité 2 fois |
| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Ven 1 Juin 2018 - 15:36 | |
| Pour terminer, un hors sujet, mais je ne peux pas resister La 935 de Jean Marie Almeras, champion d'Europe VH de la montagne ! Que celui qui dit "c'est moche!", court acheter une Clio |
| | | totof
Nombre de messages : 424 Age : 63 Localisation : niort Ma Porsche : coupe 3.2l 85 ,coupe 2.0 l L 1967 Date d'inscription : 10/02/2012
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Ven 1 Juin 2018 - 18:59 | |
| comme tjrs ,tres bon et interessant |
| | | desbois
Nombre de messages : 4247 Age : 68 Localisation : CHARENTE-MARITIME Ma Porsche : 718 gts Date d'inscription : 18/09/2012
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Ven 1 Juin 2018 - 21:52 | |
| superbe rétrospective….. ces noms …. toute notre jeunesse |
| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Sam 2 Juin 2018 - 8:56 | |
| Pour les amateurs de circuit et de chrono Quelle furent les performances de ces Cup "liquide"?
Si on continue a de référer à Prenois (circuit au tracé inchangé depuis, que la Carrera Cup existe)qui permet des comparaisons chronométrique scientifiquement valables bien que le revêtement ait été amélioré au fil des années et surtout les dégagements tres sécurisés, ce qui peut avoir une influence psychologique sur les chrono (ceux qui ont connu Pouas, avant et après les travaux me comprennent!) Les 944 cup tournaient en environ 1'33'' en 1990,(que ceux qui réussissent ce chrono aujourd'hui lèvent la main !), les 964 valaient 1'28'' et des poussières , et les 993 tombaient sous 1'26'' !! La dernière course de la Carrera Cup '"liquides" a Prenois a eu lieu en 2017 et le meilleur tour fut réalisé en 1' 20''568 par Andlauer de chez Martinet by Almeras et futur vainqueur de la Cup 2017. En 2011 Kevin Estre qui dominait la Cup avait reussit 1'19"5 et quelques aux qualif mais rappelons le , les seuls temps considérés comme record sont ceux réalisés en course. Quelques images de la Carrera cup 2011 Une des plus belle et originale Cup de l'année 2011: celle de Romain Monti L'indiscutable revelation de 2011 Kevin Estre ! La prochaine course de la Cup à Prenois en 2018 devrait voir les chrono passer sous les 1'20'' ! Souvenir déjà raconté : ayant fait quelques tours en passager d'une 997 cup TRES bien conduite, dans des temps voisons de 1'22/23'', je peux affirmer que les vitesses de passage en courbes ont très impressionnantes et qu'il est impossible de tenir sa tête et ses jambes en ligne, entraînés a gauche, malgré les harnais serrés a mort, par la force centrifuge dans Pouas ! Et ces perf, elles coûtent combien ?
Nous voila a à la question qui fâche! J'ai quelques moyens perso ou un sponsor (qui est celui qui a dit "merci papa?) et je veux faire la Cup. Je vais donc voir les écuries qui engagent habituellement des autos, palmarès d'une main et carnet de chèques de l'autre. En effet une écurie sérieuse est une structure faite pour gagner des courses mais aussi de l' argent en faisant payer ses prestations. Donc si mon palmarès n'a que quelques lignes de participations a des slaloms a plat de la Fête locale des pompiers avec une Clio...ça va être dur ! Le chèque ? C'est un peu "secret défense.." mais la somme de 200 000 € pour la saison est plausible (hors achat de l'auto fait par l'ecurie en général) et ceci en dehors de grosse casse . C'est cher? Mais comme dit la pub : "le prix s'oublie , la qualité reste" Allez les amis...au boulot !! |
| | | Flat & moi
Nombre de messages : 48373 Localisation : FR-91 Ma Porsche : 911 T + 996 TT + Boxster 986 Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Sam 2 Juin 2018 - 14:17 | |
| Au boulot, au boulot... je crains que quelques heures sup ne suffisent pas _________________ La différence entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que de temps en temps les oiseaux s'arrêtent de voler !
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| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Sam 2 Juin 2018 - 14:33 | |
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| | | Bullit
Nombre de messages : 3505 Age : 62 Localisation : Au bord du lac ! Ma Porsche : De la 356 à la 992 selon les jours... Date d'inscription : 14/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Sam 2 Juin 2018 - 17:35 | |
| Avec la nouvelle Cup 2018, on est plutôt dans les 220 000 €... Tout compris sauf la casse ! |
| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Sam 2 Juin 2018 - 18:18 | |
| Merci de l'ajustement, mais on ne va tout de même pas chipoter pour 20 000 €...c'est bien suisse ça ! ! Remarque: Dans toutes ces formules la casse n'est JAMAIS comprise ! |
| | | Bullit
Nombre de messages : 3505 Age : 62 Localisation : Au bord du lac ! Ma Porsche : De la 356 à la 992 selon les jours... Date d'inscription : 14/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Dim 3 Juin 2018 - 22:40 | |
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| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Lun 4 Juin 2018 - 6:40 | |
| Merci . GROOOOOOOOOOOOSSSSE franchise, c'est autour de...? %age de la valeur assurée, du cout de la "casse" ou valeur fixe ? |
| | | Bullit
Nombre de messages : 3505 Age : 62 Localisation : Au bord du lac ! Ma Porsche : De la 356 à la 992 selon les jours... Date d'inscription : 14/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Lun 4 Juin 2018 - 10:17 | |
| Cela dépend du contrat. Ca commence généralement aux alentours des 7/8 000 € et ça grimpe à 12/15 000 €.
Une voiture de course ne s'assure pas comme une voiture de route. Tu assures un montant maximal en fonction de ce que tu estimes comme risque. Par exemple, pour une Ferrari 250 GTO qui vaut 30 à 35 millions d'Euros, au pire, en cas de gros crash, tu en as pour 2 à 3 millions pour la reconstruire. Tu vas donc l'assurer pour cette valeur sauf en vol et incendie.
Pareil pour une auto de course, il est très rare que la voiture soit totalement détruite, donc, tu assures 50 à 60 % de sa valeur neuve... |
| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Lun 4 Juin 2018 - 10:55 | |
| Ote nous d'un doute : "Ca commence généralement aux alentours des 7/8 000 € et ça grimpe à 12/15 000 €" C'est pour la saison ou par course. Un ami louait (il etait le LOUEUR, pas le locataire)des grosses autos pour des rallyes genre WRC...c'est le prix PAR COURSE POUR UNE TOUS RISQUES AVEC MEGA FRANCHISE bien sur !!. En ce moment il loue une 997 GT3 cup pour des gros rallyes..aucne idée du cout et aussi une incroyable "repro" homologuée " groupe B" d'une Lancia 037 ! Ceux qui suivent le VH voient qui je cause !
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| | | Bullit
Nombre de messages : 3505 Age : 62 Localisation : Au bord du lac ! Ma Porsche : De la 356 à la 992 selon les jours... Date d'inscription : 14/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Lun 4 Juin 2018 - 11:58 | |
| - jpc a écrit:
- Ote nous d'un doute :
"Ca commence généralement aux alentours des 7/8 000 € et ça grimpe à 12/15 000 €" C'est pour la saison ou par course. Un ami louait (il etait le LOUEUR, pas le locataire)des grosses autos pour des rallyes genre WRC...c'est le prix PAR COURSE POUR UNE TOUS RISQUES AVEC MEGA FRANCHISE bien sur !!. En ce moment il loue une 997 GT3 cup pour des gros rallyes..aucne idée du cout et aussi une incroyable "repro" homologuée " groupe B" d'une Lancia 037 ! Ceux qui suivent le VH voient qui je cause !
C'est la franchise par sinistre... |
| | | jpc
Nombre de messages : 3147 Localisation : 71 Ma Porsche : 997 S Date d'inscription : 15/02/2007
| Sujet: Re: PORSCHE CARRERA CUP Lun 4 Juin 2018 - 13:46 | |
| Puisqu'on cause de sous. Fake or not? Une Ferrari 250 GTO viendrait d'etre vendue aux US........80 millions de dollars! |
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