Samedi 17 heures 30, finit la journée de boulot.
La moto est là en train de chauffer pendant que je m’équipe, dernière poignée de main au collègue et hop c’est parti.
il fait super beau j’entre sur l’autoroute pour rentrer à la maison .je fais chauffer gentiment l’ensemble jusqu’a la bretelle qui mène à la sortie, grand virage à droite, voir même grande boucle serrée , voilà la route devient droite à nouveau, trois voitures à doubler, coup d’œil à la température, passage de la trois et Gaz, p…. c’est bon , quatre, cinq, six, c’est le grand pied, il n’y a personne devant, la ligne droite est superbe, coup d’œil rapide au compteur 250 et il en reste encore dans la poignée je relève les yeux car la sortie n’est plus trop loin et il va falloir ralentir et là l’Horreur.
Dans mon champ de vision un pont et sur celui-ci trois silhouettes dont une qui bouge face à moi.
M…… les bleus, je coupe, ralenti au maximum mais je sais que c’est inutile je suis cuits.
J’arrive sur le rond point de la sortie, cinq, quatre, trois, deux, quelques voitures sur les deux voies je passe entre et là au milieu de ces voies, en jaune fluo avec calot sur la tête une main me fait signe de me ranger.les secondes qui suivent j’essai de trouver une stratégie, mais il faut se rendre à l’évidence je ne peux pas m’enfuir, ni mentir ni disparaitre il va falloir assumer.
-bonjour Monsieur vous savez pourquoi je vous arrête.
- je crois que je roulais un peu vite
- mon collègue vient de vous contrôler à 207 KM/H. vous avez le permis depuis combien de temps ?
- un peu plus de trois ans
- la moto est neuve ?
- oui je l’ai depuis le mois de juin.
Je lui présente mon permis et les papiers, 207 tiens pourtant j’ai bien vu 250 sur mon compteur
.
- Je vais vous demander de me suivre jusqu’à notre véhicule.
Je tends mon casque à son collègue pour pouvoir pousser ma moto, en lui demandant si cela ne le dérange pas de me tenir ce dernier.
Je mets la moto sur béquille est je rejoinds le policier.
- Je vous informe que pour un tel excès c’est garde à vue suspension immédiate etc.…
- oui Monsieur je comprends.
- combien de point vous reste t-il ?
- 4, si vous pouviez être indulgent je ne vous cache pas que se serait plus que bien
- bon mon collègue qui vous à contrôler et qui est aussi mon chef m’a autoriser à me montrer indulgent.
Il prend un document où sont écrit les vitesses contrôlées et celles retenues et me montre pour 207 celle retenu est 196.
Glups j’ai la gorge sèche
, là je suis dans la merde car même si le policier est sympa ça vat être super dure de faire descendre l’infraction pour qu’il me reste au moins 1 point.
Il tourne les pages de son book à la recherche de la « bonne contravention ».
- si vous pouviez faire en sorte qu’il me reste 1 ou deux points pour que je puisse faire un stage se serait super sympa.
Après quelques minutes, qui dure des heures, à tourner les pages de son book, et pour moi à voir les infractions passer de haute à basse, ce dernier me tends mes papier et prononce la phrase la plus magique qui restera gravée dans mon esprit.
A ce moment ce policier est devenu le père noël.
Je le remercie d’une poignée de main et nous discutons un instant
- vous savez je viens de finir le rodage et je voulais voir ce qu’elle a dans le ventre, la route était dégagé, il fait super beau, j’ai voulu me faire plaisir.
- je sais la ligne droite est belle, on vous a contrôlé 1 KM avant le pont.
Ha ok voilà pourquoi ils ne m’ont pris qu’à 207.
- faite attention à vous nous en ramassons souvent par terre des motards.
Re poignée de main pour le remercier, je remonte sur ma machine, contact démarrage les pots rugissent, casque, gants, première, contrôle à gauche, salut de la tête et c’est repartit mais cette fois calmement car je rentre en ville et là c’est prudence d’abord.
Voilà les copains, la preuve qu’il y a encore des policiers super sympas.